A la Une du dernier Baromètre Porc de l’IFIP d’Avril 2019

Le mois de mars a été marqué par une accélération de la demande, en particulier au cours de la seconde quinzaine, tirée notamment par l’accroissement des besoins chinois. Le prix du porc à la production a progressé, en France comme dans les principaux bassins de production. Cette conjoncture fait suite à un début d’année 2019 où les achats des ménages ont été médiocres, tant pour le frais que pour la charcuterie, dans le prolongement de la situation de l’an dernier. Les promotions de janvier ont été moins intenses qu’en 2018, les prix pratiqués supérieurs. Le prix de l’aliment a poursuivi sa progression, mais les cours des céréales et des matières azotées se sont détendus. Les exportations françaises ont reculé en valeur en 2018, marquées par la baisse des prix. Le solde commercial reste nettement déficitaire. En Asie, la Fièvre Porcine Africaine poursuit sa propagation, des foyers se développant au Viêt-Nam. L’impact sur le commerce international est majeur.

et ne ratez pas sa synthèse mensuelle :  Bilan annuel des échanges porcins français : moindre valorisation des exportations
En 2018, la baisse du prix du porc à la production en France, en Europe et dans le monde a fait chuter la valeur des exportations françaises, malgré une stabilité en volume. Dans ce contexte de prix bas, et face à une moindre demande chinoise, le marché italien a absorbé les volumes français. La balance commerciale a maintenu son déficit au niveau atteint en 2017, du fait de sa structure déséquilibrée.

En bonus, comme chaque année en Avril, le Supplément de Baromètre Porc  « Marché du Porc » et son bilan 2018 : 
En 2018, la hausse de l’offre à l’échelle mondiale a entraîné un fort recul du prix du porc à la production. En France, cette baisse s’est répercutée partiellement à l’aval de la filière.

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Rédacteur en chef de la revue :  vincent.legendre@ifip.asso.fr